On a testé : les chaussons souples Carozoo

Quand bébé Loup est né c’était justement un bébé. Tout beau tout paisible qui ne bougeait pas plus que ça.
Ses petits petons étaient couverts de chaussettes, de chaussons ou chaussures « déco »
Et puis Loup a grandi il a eu besoin de ressentir le monde. C’était le printemps, il a vécu sa petite vie pieds nus. Avec ses orteils et ses pieds il a pu apprendre à se retourner, à faire le phoque, puis à se mettre à quatre pattes et enfin s’asseoir.
Il n’a pas eu le temps en un printemps et un été de cheminer jusqu’à la marche.

Chacun son rythme, mais comment protéger les petits petons du froid sans entraver le louveteau dans l’acquisition de la Bipédie ?

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Actuellement les recommandations vont vers le pieds-nus (adieu chaussures montantes en cuir de chez kickers!), ou la chaussure souple.
Je ne me voyais pas lui mettre des chaussures alors même qu’il ne marchait pas. Pour moi les chaussures n’ont été nécessaires qu’à partir du jour où la marche arrivait sur un terrain extérieur.

Et donc en attendant, on fait quoi ?

Je me suis orientée vers les chaussons en cuirs, on ne peut plus souples !
Ils reviennent à la mode ces dernières années mais qu’est ce qu’ils sont chers !
La marque la plus connue est Robeez, 30 à 50 € la paire. Je n’étais pas prête à les mettre …

Farfouillant le net, j’ai trouvé sur Amazon la marque Carozoo, entre 8 et 12 € la paire, ca valait le coup d’essayer.

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J’en ai commandée une. Reçue tardivement (c’était annoncé). Elle m’a bien plu.

Simple à enfiler,
Souple à souhait,

J’ai commandé une deuxième paire. Puis une troisièmes. Et puis … Elles sont arrivées bien plus vite.

Ses deux premières paires (12-18 mois) viennent de prendre leur retraite. Elles ont vécu en relais l’une de l’autre pendant 6 mois non stop, elles ont essuyé le 4 pattes, les escaliers, et la marche.
Elles sont trop petites, leurs grandes sœurs viennent de prendre le relais. Mais il faut avouer qu’elles sont fatiguées. Elles ont tenu le temps qu’il fallait. Et ont retrouvées les deux premières paires de chaussures dans la boîte à souvenir pédestres.

Avec ces 6 mois de recul je peux donc dire de ces chaussons :

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Ils s’enfilent très facilement une fois trouvé le geste
Ils sont extra souples et ne gênent en rien l’acquisition de la marche

Ils sont antidérapants et sans faille sécuritaire (il monte les escaliers en 2-2…)

Ils sont solides, malgré un 4 pattes effréné et acharné pendant 3 mois, aucune marque sur le dessus.

Ils ont un rapport qualité prix imbattable (ou alors dites moi ?)
Ils sont fins, et peuvent donc s’emmener partout chez Pierre Paul Jacques dans le sac à langer

Et, en toute subjectivité, ils sont beaux.

Pour information, la taille 12-18 va jusqu’à 12 cm
Et la taille 18-24 mois va jusqu’à 14.5 cm

Bébé voyage en sécurité

Je vous ai déjà parlé du Cosy/coque plutôt que de la nacelle (à bannir!) ici
Je vais maintenant vous parler du reste.

Si vous ne pouvez plus ou ne voulez plus mettre bébé en coque/cosy, quels choix s’offrent à vous ?

La nacelle ? Non, on a dit non, pas de nacelle en voiture !! Le bébé, même en harnais 5 points n’est pas assez maintenu !

Le harnais face route, il fait plus de 9 kg ? Non ! Pas de face route avant 15 mois (dans la loi), mais idéalement pas avant 2 voir 4 ans. En cas d’accident votre bébé va prendre 300 kg sur la nuque, il risque la décapitation interne. Ca donne envie non ? Non, ne mettez jamais votre enfant de moins de 15 mois face route, même si il fait 9 kg !

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Ce truc là est donc à bannir. Il m’avait été offert mais il possède des crash tests pitoyables …

 

Il faut choisir un dos route.
Il y en a des bons, il y en a des très nuls. Vous pouvez trouver les résultats des crash test sur le site de securange, ainsi que tout un panel d’informations.

Si vous avez du mal à choisir, n’hésitez pas à les rejoindre sur leur groupe facebook, ils se feront un plaisir de vous aider.

Et une fois que vous avez un dos route, que faut il savoir ?

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Notre nouveau carrosse. Ne vous en reparle bientôt 🙂

1. S’il y a une jambe de force, ne l’installez pas sur un coffre de sol…
2. La têtière doit être réglée à 2 doigts des épaules.
3. Les bretelles doivent être au niveau des épaules ou juste en dessous. Elles empêchent votre enfant de glisser vers le haut du siège en cas d’accident.
4. Vous ne devez pas pouvoir pincer les sangles du harnais après avoir attaché votre enfant.
5. Les protections de harnais doivent etre au plus pres du cou, c’est un élément de sécurité du siège.
6. Bannissez les manteaux et les vestes volumineuses, en cas d’accident ces vêtements se compriment laissant un jeu sur la ceinture qui, trop important, laisse votre enfant sortir du siège.
7. Ne laissez aucun objet lourd ou dangereux sur la plage arrière, en cas d’accident votre bébé risque de les prendre dans la figure.
8. Vérifiez régulièrement le poids de votre enfant quand celui-ci avoisine les limites du siège.
9. Bonne route !

 

Et voilà, vous êtes prêts pour prendre la route 🙂

 

 

On a testé la coque longue durée

Le louveteau est encore dans mon ventre que la question se pose déjà, quel sera son premier carrosse ?

Une coque ? Autrement appelé cosy.
Une nacelle ? Le petit « couffin » avec sécurité auto
Un siège auto dos à la route ?
Ou un siège auto face à la route ?

Mes collègue m’ayant offert un siège faisant dos route jusqu’à 9 kilos puis face route, je n’ai pas cherché plus loin.

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Mais,ce siège bipe quand on le détache. Je me voyais mal avec un nouveau né réveillé à chaque fois par un horrible bip !
Oui, mon fils a été sauvé de cette horreur par ce détail seulement …
3 mois après la naissance je consulte le site securange.frSur leur site sont disponibles beaucoup de crash tests. Je trouve celui de ce siège (commercialisé sous beaucoup de noms) il est AFFREUX. Le harnais se détache du siège en cas d’accident…. Logique pour un siège auto …  -.-
Si votre siège bipe quand vous détacher l’enfant, s’il a des boucles en plastique sur les bretelles, et si la hauteur se règle par une plaque métallique à changer de fente, changez TOUT DE SUITE de siège !!

Bon. Par la même occasion j’apprends (enfin, je confirme) que les nacelles c’est juste caca.
Lien vers les articles de securange sur le sujet : Ici pour une vidéo et Ici pour les explications.
Donc la nacelle… C’est pas la peine d’y penser ! Elle servira de couffin.

Le face route, inenvisageable avec un nouveau né ! D’ailleurs sécurange recommande un dos à la route prolongé, au moins jusqu’à 2 ans. Les pays scandinaves obligent le dos à la route jusqu’à 4 ans. Et la loi française, depuis le 1 janvier 2017 l’oblige jusqu’à 15 mois.
Le dos à la route est 5 fois plus sûre !!
Bon Alors pour un premier siège ce sera la coque

Et donc pour nous ce sera cosy ! Il voyageait déjà en cosy, mais je ne le trouvais pas très à l’aise … Son cosy n’était pas rembourré du tout et … En y réfléchissant bien il devait être très mauvais …
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Avec mon gros louveteau, investir dans une coque n’était pas facile. Il en fallait une grande pour qu’il y reste jusqu’à 13 kilos.
D’après sécurange (une bible ce site !) il y a des grandes coques, La Pebble de Bébé confort (130 € en soldes) , et la Be One de Nania (35 €).
Deux voitures à équiper, donc c’est parti pour ces deux là.

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10 mois – 10 kg – 76 cm

La Pebble peut être fixée sur base ou ceinturée.
Je suis tombée sur un abominable vendeur qui a pris la coque et l’a explosée contre le siège en disant « voila sans base ce que ca donnera, avec votre bébé dedans ». Sachez que c’est FAUX. Déjà, il vient de simuler un accident en marche arrière (ca coure pas les rues quand même …) en cas d’accident votre bébé (et son siège) sera(ont) propulsé(s) vers l’avant, vers le parebrise.
Mais en plus, sachez (d’après securange mais je ne retrouve pas l’article) que la base permet de simplifier l’installation de la coque. Elle n’augmente pas la sécurité de la coque, elle limite juste les risques de mauvaises installations. Et les erreurs d’installations réduisent la sécurité de la coque.
Personnellement, étant certaine de mon installation ceinturée, je n’ai pas investi dans 150 € de base en plus … A chacun de voir.
Il est allé dans la Pebble en voiture principale jusqu’à 12,5kg et 82 cm. C’est la taille qui a bloquée, les bretelles étaient trop basses derrières les épaules. Pour lui ça a donné 14,5 mois (presque dans la loi française donc). Mon Loup est un GROS modèle, pour les petites crevettes ça peut aller jusqu’à 2 ans… Ca vaut l’investissement !

La Nania Be One, elle est uniquement ceinturée, mais ce n’était pas un problème pour moi. Vu son prix, j’aurais pu préférer en prendre deux, mais j’avoue que le confort est légèrement moins bon pour le bébé .Et les sangles sont moins simples à régler aussi. En revanche elle est plus spacieuse que la Pebble, il entre encore dedans. Et il ira jusqu’à ses 13 kilos dedans. Le poids va vite nous limiter mais il a encore beaucoup de marge. Un modèle crevette irait facilement jusqu’à 2 ans, voir plus !
C’est pour moi le siège idéal en voiture secondaire ou pour les voitures des grands parents/de la nounou.

Alors quand quitter la coque ?
Quand les pieds dépassent : NON. Ce n’est en rien du tout dangereux !
Quand les jambes ne passent plus sous la ceinture de la voiture : NON. Vous pouvez laissez les jambes au dessus de la ceinture. Astuce : en plaçant une serviette/une couverture roulée sous la ceinture de la voiture (et sous les jambes) vous empêcherez la ceinture de se détendre (voir photo ci dessous)
Quand la tête dépasse : OUI il est temps de changer
Quand bébé fait plus de 13 kilos : OUI il est temps de changer
Quand les ceintures réglées au maximum sont trop en dessous des épaules : OUI il est temps de changer.

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Comment choisir sa coque ? Choisissez en une grande, il y a des modèles qui sont vraiment petits. Consultez les crash tests sur Securange (oui encore, c’est une bible de la sécurité automobile ce site). Tant que vous êtes sur le site consultez les articles sécurité aussi.
A savoir, sauf indication contraire sur la notice, la poignée se place presque toujours en l’air. Elle sert de béquille contre le siège arrière, au cas où. Mieux vaut ça que la t^te de bébé 😉

 

QG n°3: « Alors ? Fille ou garçon ? »

Je continue sur ma lancée avec la question n°3

Question Grossesse n°3 : « Alors ? Fille ou garçon ? »

Celle là elle arrive dès le début !
Pourtant tous les embryons sont des filles … Le sexe ne peut se savoir qu’à partir du 4 ème mois ! Et pour celles qui n’ont que les 3 échographies, ce sera celle du 5 ème mois …

Alors au début c’est simple. On répond :

C’est trop tôt pour savoir

Oui, on est petits joueurs. Mais on n’a pas envie d’entrer dans les cours de méiose et de génétique, ni de développement fœtal. Même si toi tu adores, la personne en face, elle, elle, s’en fiche un peu (beaucoup)

Mais la question que toi tu te poses, c’est Savoir ou ne pas savoir ? Le débat peut être long, et peut être même houleux entre les deux parents. Certains proches (ou non d’ailleurs) cherchent même à s’en mêler… Papa, Maman, vous vous mettez d’accord, vous saurez, ou pas.

La deuxième écho se passe. Bébé va bien et vous êtes aux anges.
Vous envoyez une petite photo de l’echo à vos proches et vous retournez au travail. Et après de maigres félicitations …

Alors ?? Fille ou Garçon ???

Et là, trois cas s’offrent à vous :

1) Vous avez voulu savoir, vous n’avez rien contre le dire à tout le monde, vous répondez alors la joie en vous : Garçon 🙂 ou les yeux pétillants Fille 🙂

Bon j’avoue que certains/certaines sont déçus mais c’est MON article alors je décide que vous êtes joyeux ou pétillant !

2) Vous n’avez pas voulu savoir, pas besoin de déblatérer vous répondez alors avec l’excitation du suspens : Surprise 🙂

Et là vous allez probablement devoir débattre des raisons de ce choix parce qu’avec le progrès …patati … patata !

3) Le moins simple. Vous avez voulu savoir MAIS vous ne voulez pas le dire à vos proches. Vous répondrez alors, fiers de vous : Secret 🙂

Mais bientôt vous en aurez marre qu’on vous bassine pour savoir alors vous vous contenterez de répondre « Surprise »

Mais, il existe un 4 eme cas ! Bébé s’est caché (comme Loup). Et là vous direz bien ce que vous voudrez ^^

Mais moi… Je suis un peu bizarre… Je répondais

Ah aah !

Oui mais secret ou surprise ?!?

 

Le petit berceau de verre

Hier était une date spéciale.
Je le sais parce que j’en ai presque pas dormi de la nuit. C’est comme ça que réagit mon corps aux dates spéciales.
Cette date, en rapport avec la grossesse de Loup, n’est rien de plus qu’une date totalement arbitraire donnée par monsieur le gynécologue-tout-puissant-meilleur-devin-de-tous-les-temps-qui-sait-mieux-que-toi. Bref. Autant vous dire que moi, ce que j’ai fait ce 8 janvier 2015 je m’en fiche un peu. Mais sur le papier c’est le premier jour de vie in utéro de Loup. Ce n’était très certainement pas son premier, mais une chose est sûre, il n’était qu’un amas de cellules.

Un petit amas de cellule qui, par la magie de la vie est devenu un petit bébé, né quelques 285 jours plus tard.

Alors, de fil en aiguille mon cerveau a divagué. De la grossesse aux premiers jours, d’une écho à une autre.
Et là dans mon lit, à moitié endormie, je me suis revue dans cette pièce où j’ai passé les 286, 287, 288, 289, 290 et 291 èmes jours suivant cette date.

 

Cette pièce dont la fenêtre restait close, à peine s’ouvrait-elle de 7 centimètres et demi. Pas un millimètre de plus des fois que quelqu’un déciderait de jeter un nouveau né par la fenêtre. A partir de 10h et jusqu’au beau milieu de l’après midi, cette fenêtre inondait la pièce de lumière.Un bel été indien qui faisait chaud au coeur, mais qui forçait à fermer les stores. Et les stores, eux, faisaient froid au cœur.
La pièce était bien chauffée, de base, mais avec ce soleil tapant à travers la vitre elle devenait un magnifique sauna.
Un sauna avec une porte. Une porte qui s’ouvrait directement sur le lit. Un porte qui s’ouvrait TOUT LE TEMPS ! A toute heure du jour et de la nuit, à chaque minute, cette porte pouvait s’ouvrir. Un homme ou une femme, Personne connue ou inconnue, n’importe qui passait cette porte à n’importe quel moment. Sans frapper.
D’ailleurs si ça frappait, c’était une visite.
Cette pièce dont la porte donnait directement sur le lit ne me laissait aucune intimité. Plus encore les premiers jours où je n’ai pu m’habiller …
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Elle était grande cette pièce. C’était une chambre VIP avec la baignoire intégrée pour bébé. Mais pas pour maman… Maman aurait bien pris un bain pourtant… Maman aurait tué pour un bain bien chaud.

Dans cette pièce j’avais l’impression de n’être qu’un objet. Piégée dans mon corps endolori, greffée au lit ou au fauteuil.

Dans cette pièce il y avait mon lit. Un lit avec juste des draps blancs qui vous effleurent la peau sans vous envelopper. Des draps d’hopitaux dans lesquels les doux rêves ne viennent pas se lover. Il y avait un oreiller aussi, tout mou. Où la garniture s’enfuyait sur les bords pour laisser à ma tête l’immense bonheur de se heurter au matelas.

Il y avait un fauteuil aussi. Pas très confortable, trop profond, trop bas et trop mou.
C’était un « clic-clac » pour que le papa puisse dormir là, mais point de papa pour le louveteau. Ce n’était donc qu’un fauteuil inutile duquel il était impossible de se relever avec un bébé dans les bras. Pratique !
Et puis une table ou bouquets et paquets, témoins des visites, s’entassaient encore et encore. Ils côtoient la feuille des tétées et le crayon, toujours inaccessible une fois installée.

Souvent dans cette pièce je me faisais gronder comme une petite enfant qui aurait oublié quelque chose. Gronder parce que, exténuée, je demandais un peu d’aide pour la nuit. Gronder parce que je n’avais pas tiré mon lait. Gronder parce que je n’avais pas mangé (en même temps le plateau arrivait toujours à l’heure de la tétée …). Gronder parce que je n’avais pas inscrit les heures de changes et de repas sur une feuille qu’on ne m’avait pas montrée. Gronder parce que le louveteau n’avait ni gilet ni bonnet (mais c’était un sauna bordel !). Gronder car la tétée est trop courte, gronder car la tétée est trop longue. Grondée, toujours, encore, et toujours.

Il y avait cette sonnette aussi, sur laquelle je devais appuyer dès que le berceau nécessitait une action.
Oui, dans cette pièce il y avait un berceau, occupé semble-t-il, par mon louveteau. Autant le berceau je m’en souviens trèèès bien, autant le louveteau ? C’était un mythe non ?

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Ce berceau, on me l’enlevait dès que la porte s’ouvrait.
A 6h pour le p’tit dèj, on me l’éloignait du lit.
A 8h pour le ménage, on me l’éloignait du lit.
A 9h pour le pédiatre, on me l’éloignait du lit.
A 10h pour le bain, on me l’éloignait du lit.A 11h30 pour le repas, on me l’éloignait du lit.
A 13h pour le test de je sais pas quoi, on me l’éloignait du lit.
A 14h pour les visites interminables, on me l’éloignait du lit.
Il revenait vers 18h, mais à 19 h, pour le repas, on me l’éloignait du lit.
Et puis à 20h aussi, pour la visite du gynécologue.
Et à 22h, pour le tour de nuit…
Et puis la première nuit aussi, on me l’a pris en pouponnière.
La 3 eme nuit aussi …

Quand je vous dis que cette porte s’ouvrait tout le temps !!

C’est vrai que ce berceau attirait tous les regards, et faisait dessiner des sourires sur toutes les lèvres du cortège des femmes de ménages, auxiliaires de puériculture, sage-femmes, pédiatres, gynécologues et de la 12 aine d’autres personnes. De mes proches aussi.

Et de mon lit, je ne le voyais pas de toute façon ce berceau, il était trop haut.
Mais j’ai beau chercher, chercher, chercher, je ne me souviens pas de ce petit berceau de verre occupé.

C’est cruel, parce qu’il était là mon bébé, et pourtant… Aucun souvenir de lui dans cette pièce. C’est encore plus cruel je pense, que si on avait été séparés…
J’ai beaucoup de photos de cette pièce. Enfin, surtout du louveteau dans cette pièce.
Je les connais par cœur ces photos, mais aucune ne me parle…

Au final, de cette pièce, je ne garde AUCUNE nostalgie.
Mais alors, vraiment aucune …
Et je crois que le prochain papa pour le prochain bébé devra me promettre monts et merveilles pour que j’accepte d’y retourner…

QG n°2: « T’as pris combien ? »

Noël est passé, Loup est à la sieste, je profite de ce micro moment de répit pour reprendre un peu le chemin du blog avec cette question grossesse pour le moins indélicate.

Question Grossesse Numéro 2 : « T’as pris combien ? »

Alors cette question on la voit arriver assez tard. Environ vers les 5-6 mois, quand le ventre commence à bien se dessiner. Mais à l’inverse de toutes les autres questions grossesses, celle là on te la ressortira jusqu’à la majorité de ton petit dernier, environ.

La première fois qu’elle m’a été posée, j’avoue, j’ai bugué…
J’ai retourné la question plusieurs fois dans ma tête je ne voyais pas du tout de quoi on me parlait. Combien de quoi ? hum …
J’ai fini par répondre un magnifique  » … De ? »
Et quand on m’a répondu le minuscule petit mot « kilos » j’ai trouvé les gens sans gêne !
Mais je n’étais pas au bout de mes peines, et non ! Ce n’était que le premier d’une longue, très longue série…

Au début, elle ne m’était posée que par des personnes n’ayant jamais eu d’enfants. Je n’ai compris l’intérêt de la question et l’engouement pour mes kilos que lorsque la question m’a enfin été posée par des personnes ayant déjà vécu une grossesse : « T’as pris combien ? parce que moi pour mon premier j’avais pris 12 kilos !!!! » Ok …
Donc en fait ma réponse ne visait qu’à rassurer/inquiéter mes interviewers indélicats (qui l’étaient un peu moins du coup). Bien.

Mais ça ne réglait pas le soucis de la réponse, car je ne me pesais jamais (en même temps sans balance …).

Que répondre ?

A vrai dire, je ne me suis jamais habituée à la question … La première réponse qui  me venait toujours instinctivement (et qui je l’avoue me plaisait bien et faisait bien rire)

9 mois fermes !

Ironie du sort, j’ai écopé de 9 mois et demi :/

QG n°1:  » C’est pour quand ? »

Actuellement je me retrouve entourée de parents en devenir. Et je me retrouve très souvent à reparler de ma grossesse avec une pointe de nostalgie.

Et là, je me rend compte que j’ai pris beaucoup de recul …

Ce qui me donne l’envie de passer en revue les questions grossesse…
Car oui, si vous ne le savez pas encore, la femme enceinte va avoir une interview de 9 mois menée par ses proches, ses moins proches, et finalement n’importe quelle personne dans la rue…

Question Grossesse Numéro 1 : « C’est pour quand ? »

Alors celle là, elle m’a donné du fil à retordre…
Elle se veut amicale, mais elle soulevait des montagnes de raisonnements dans ma tête…

Il y a le « C’est pour quand ? » de début de grossesse. Quand tu dis que tu es à 1, 2 ou 3 mois, question systématique : C’est pour quand alors ?
J’avais l’impression d’être la seule à savoir qu’une grossesse c’était 9 mois … 9-3=6, dans 6 mois…

Mais alors là, que répondre ?? Si je donne la vraie date, je vais avoir une masse de petits commentaires plus ou moins lourds sur les 10 derniers jours … Alors je vais dire plus tard ? Mais on va me trouver grosse pour le terme … Erf !

J’ai aussi apprécié le « C’est pour quand ? » de la sage-femme, alors que je venais de lui poser la même question…

Il y a le « C’est pour quand ? » de milieu de grossesse. Celui là, il vient des inconnus, parce que tout ton entourage sait déjà… Et celui là il résonne comme une évaluation du ventre par rapport au terme.
D’ailleurs après la réponse il sera suivi d’un regard fuyant, ou à l’inverse, d’un compliment sur la silhouette …

Et vient enfin le « C’est pour quand ?!? » de fin de grossesse, qui transpire l’impatience de votre interlocuteur. Il est bien gentil votre interlocuteur et vous prendrez plaisir à lui répondre « bientôt » quand le dernier mois est entamé.
Mais dès que le compteur affichera DPA-10 (Date prévue d’accouchement) vous perdrez patience …
Et quand il commence à afficher DPA + 1 là ça vous ruine juste le moral comme question … Et j’ai pu le tester de nombreux jours durant …
J’ai même eu l’honneur de pouvoir répondre « Pour la semaine dernière »…

La réponse est donc :

C’est pour, approximativement,
le jour de sa naissance. A peu de choses prêt.

Voila.

Au revoir lit à barreaux !

Depuis trois semaines maintenant Loup a quitté son lit à barreaux au profit d’un lit au sol.
Et quand je dis ça les sourcils se froncent, et les regards sont interloqués. Mais pourquoi ?! Il est si petit !

C’est Montessori.
Les sourcils retrouvent leur place, « Ah c’est encore un coup de Montessori »

A vrai dire, je m’en fiche un peu que ce soit Montessori. Mais ça m’évite la longue tirade suivante :

Mais, POURQUOI ???

Pour qu’il puisse aller se coucher quand il le souhaite. Ah là là, le rêve !
Pour que le doudou qui tombe ne soit plus excuse pour me faire revenir.
Mais surtout pour que je puisse aller avec lui les soirs où il a une petite angoisse. Les barreaux ne m’empêchaient pas de le faire… Mais la petite épée de Damoclès n’était pas très très relaxante « Le lit va t-il tenir ? Il manquait combien de bitoniaux déjà ? Deux ou trois ? Si c’est trois ça craint ! »  …

Bref
Alors je l’ai fait. Une première fois en mode camping. Le matelas au sol.Le lit non démonté juste à côté pour garder le côté « barreaux ».

camping

Verdict : Nickel. Bébé dort, Maman est contente de prendre du temps avec lui.
Mais alors l’entourage … Il a faillit avoir une crampe de sourcils et de langues…
Mais pourquoi ?! Il est trop petit ?! C’est trop dangereux !! Qu’est ce qu’il te prend ?!

J’en ai eu marre, et j’ai remis mon louveteau dans son lit…

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La REVANCHE

10 jours plus tard je traîne mon papa à Monsieur bricolage avec un plan de barrière de lit. Trop heureux de me montrer qu’il pouvait faire mieux que mon plan il s’est mis à l’ouvrage. Il manque un outil ? Pas de soucis, on file chez Grand-Pépé, il a tout Grand-Pépé.
3 jours plus tard, la barrière est finie. Allez hop on essaie !

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Première nuit – OK
Deuxième nuit – OK
Première sieste – OK
Troisième nuit – OK
Deuxième sieste – « Tiens, je peux me relever ? Chouette, je vais jouer ! »

ALORS ? Ca donne quoi ?

Et bien finalement tout va bien.
Les nuits se passent sans encombres, les siestes sont parfois un peu plus longues à démarrer, mais globalement ça se fait.

Positif :
– Le coup du doudou qui passe par dessus bord -> Ca ne fonctionne plus
– Les nuits -> Il fait noir il ne peut pas sortir de son lit. Il se tourne se retourne et s’endort.
Avec le lit à barreaux ça ne l’empêchait pas de se mettre debout et d’appeler …
– Les siestes -> Il ne fait pas noir, il voit assez clair pour se relever et aller jouer s’il n’est pas décidé à dormir.
Ne vous réjouissez pas trop vite, c’est positif !
Et oui ! Parce qu’au lieu de se mettre debout à ses barreaux et de hurler/pleurer et donc de s’énerver (et m’obliger à me précipiter…) il sort de son lit et joue tranquillement. Je ne suis donc pas obligée d’accourir, et surtout, il ne s’énerve pas ! C’est drôlement plus simple de s’endormir après un jeu calme qu’après avoir crié corps et âme … Alors oui, j’y retourne. Mais moins je trouve.
– S’il n’est pas décidé -> je ferme les volets, c’est toujours aussi magique 🙂
– Un coup de mou le soir -> Maman s’allonge avec
– Envie de se lever à 7h -> Maman Louve se rallonge avec le louveteau qui ne résiste pas à ce câlin matinal et se rendort
– Maman Louve a un coup de mou -> Elle peut aller se coucher à côté et renifler ses cheveux sans le réveiller
– Un appel nocturne -> Cododo inversé dans le lit de bébé. Au premier pied dans la figure ou doigt dans l’œil Maman retourne dans son lit sans réveiller bébé Loup.

Négatif :
Mis à part le fait que certains tours de lit (les souples) ne tiennent pas, je ne vois pas …

BILAN :
Après 13 mois de bons et loyaux services le lit a barreaux a été mis en kit et attend le prochain bébé.
Nous on l’a adopté notre petit lit au sol. Sans regret !

Au revoir lit à barreaux !

Mon Papy

Mon Papy il a tout d’un papy.
Il a les charentaises, les cheveux gris, la voix rauque.

Il n’a plus de dents et il en est fier. Tant mieux 🙂
Vous savez pourquoi ? Parcequ’il peut manger des bonbons dans son lit le soir en regardant la télé, sans avoir besoin de se brosser les dents après.
Quand on était petits,en vacances chez eux, on se réfugiait dans leur lit parfois le soir, et on grapillait 1 ou 2 (ou 5 ou 6…) bonbons à Papy. Et Papy, il était heureux.
Souvent il disait à Mamie « vas donc leur chercher de ces bons chocolats, je crois qu’il en reste dans le placard ».
Et Mamie refusait, une fois, par principe.
Mais elle ne résistait jamais longtemps aux yeux pétillants qui la regardaient. Etaient-ce ceux de son mari ou ceux de ses petits enfants qui la faisaient craquer ? On ne saura jamais.

Ces petits grignottages de bonbons tard le soir avec Papy est malheureusement l’un des rares souvenirs que j’ai de lui petite.

Papy il se tenait toujours, aux repas de fêtes, au bout de la table. Enfin, à l’autre bout de la table. Nous, les enfants, on était complètement à l’opposé.

Papy, il passe l’été dans le jardin à s’occuper des ses fruits et légumes. Il en fait pour toute la commune ! Ce n’est qu’une expression entre nous, mais je crois qu’il aurait bien été capable de nourrir tout le village.
Ses légumes à Papy ils sont bons et gros. Généreux et sucrés comme les souvenirs des bonbons du soir. Et Papy, il nous en donne toujours de ses légumes. Quand on va chez eux, quand ils viennent chez nous, Papy n’oublie jamais les légumes. Jamais !

Papy, il passe l’hiver au sous sol.
Soit il discute à la cave avec ses amis papys autour d’un petit verre, soit il exprime son âme d’artiste. Car oui, mon Papy est un artiste. Il fait des sculptures avec la ferraille. Il tord, il soude, il peint, et de vous à moi, c’est joli comme tout !

D’ailleurs, avec ma cousine, lors d’un de nos séjour chez eux on a eu l’immense privilège de pouvoir descendre bricoler avec Papy. On avait fait nos petits sculptures à nous. Moi j’avais fait une maman souris et son bébé. Papy nous les avait soudés le soir quand on était à la douche. Il était tout content de nous les rendre. Et nous on était toutes contentes de nos objets. Ma souris, honnêtement, elle est moche. Mais jamais je ne pourrais m’en séparer !

Voila, mon Papy c’est cet homme là.

Mais mon Papy depuis l’été 2015 il nous dit que ça va être dur d’avoir 80 ans, que ça fait 20 ans qu’il n’a pas changé de dizaine à l’oral. Qu’il va passer du côté des vieux. Il l’a souvent répété, ça, mon Papy. Et ça m’a beaucoup touchée. Mon Papy je l’entendais plus souvent dire des blagues que des phrases philosophiques.

L’été est arrivé et je trouvais que mon Papy devenait de plus en plus triste.
En août il a soufflé ses 80 bougies, l’heure fatidique pour lui.
Loup était de la partie.
Je ne sais pas ce qu’il s’est passé entre ces deux là ce jour là, mais depuis ce jour mon Papy est en admiration devant tout ce que fait Loup.
Et Loup passe son temps à chercher son grand-Papy des yeux quand il est dans le coin.

L’autre jour, Loup marchait, chancelant avec fierté pour aller le voir.
Grand-Mamie, un peu jalouse, a tout essayé pour avoir le même privilège, rien à faire !
C’est Grand-Papy, et c’est tout.
Et on parle des énormes sourires ??
Ceux de Loup, biensûre, mais surtout ceux de mon Papy.

Ses sourires me font chaud au coeur, il est bien loin le coup de mou des 80 ans.
Mon Papy est encore là, et en pleine forme.
De toute façon, le prochain changement de dizaine c’est dans 20 ans, on est pas prêt de revoir un petit coup de mou 🙂

En tout cas, moi j’ai hâte de voir la complicité qui va se nouer entre ces deux là.
Et hâte de découvrir mon Papy sous un autre jour, avec mes yeux de Maman.

Voila, c’était l’histoire de mon Papy, le Grand-Papy de Loup 🙂

Magie de Noël, où es tu ?

Mi décembre est arrivée bien vite.

Malgré que Noël se soit invité un peu tôt au boulot par un coloriage arrivé début novembre, il semblerait que c’était finalement un petit lutin perdu…

La crèche de Loup a fait son sapin et peint ses vitres. Un sapin décore chaque salle au boulot.  La ville a installée ses illuminations.
Les marchés de Noël battent leur plein, les vitrines se mettent aux couleurs.

Et les pubs ne parlent plus que de Noël quelque soit le média…

Mais, Noël est porté disparu….
Les enfants au boulot n’en parlent pas. Dans mon entourage difficile d’obtenir des listes ou de partager un goûter de Noël.

La maison a été décorée, le sapin est arrivé. Mais curieusement, je trouve qu’il fait tâche.

Magie de Noël, où es tu ?!

Même le calendrier de l’avent de Loup s’est arrêté. Le temps s’est figé.
Dimanche prochain on fête déjà Noël dans la famille !
Magie de Noël où es tu ? Il est temps de te montrer !!

Cette année, c’est vraiment pas ça …. Pourquoi ?

Aucune idée…